Film spectaculaire et extravagant, à la hauteur du célèbre aventurier vénitien incarné par Ivan Mosjoukine au sommet, Casanova constitue un exemple emblématique de «superproduction à la française» à la veille du parlant. La pétillante partition de Günter Buchwald en parachève la séduction.
Programme
France, 1927, N & B, muet / avec Ivan Mosjoukine, Diana Karenne, Suzanne Bianchetti
Restauration HD réalisée par la Cinémathèque française d’après un intermédiaire positif safety issu du négatif original nitrate. La séquence au pochoir a été restaurée d’après une copie diacétate d’époque (8K chez Eclair).
Nouvelle partition pour orchestre écrite par Günter Buchwald.
Distribution
Assistant d’Abel Gance dans son mythique Napoléon, Alexandre Volkoff livre une fresque éblouissante, avec de superbes extérieurs à Venise, Strasbourg et Grenoble – une des scènes phares est la séquence somptueusement peinte au pochoir du carnaval de Venise. Ivan Mosjoukine était la star incontestée des studios Albatros de Montreuil, comme comédien et comme réalisateur, et Casanova constituera sans doute le rôle de sa vie. Il est entouré de magnifiques actrices comme Diana Karenne et Suzanne Bianchetti, et on note l’apparition à l’écran de Michel Simon (excellent en garde facétieux) et du futur réalisateur Jean Delannoy. Accompagné d’une nouvelle partition orchestrale qui nous transporte au cœur de l’action, le film est présenté dans une restauration HD réalisée par la Cinémathèque française et projeté pour la première fois en octobre 2021 aux Giornate del cinema muto de Pordenone (Italie) et dans le cadre du festival Lumière.
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