Bien connu du public de l’Auditorium de Lyon pour avoir été artiste en résidence lors de la saison 2013/2014, celle de la restauration de l’orgue, Vincent Warnier rend hommage à Camille Saint-Saëns à l’occasion du centenaire de sa disparition.
Programme
Cyprès, op. 56
Prélude et Fugue en ré mineur, BWV 539
Improvisation n° 5, en la majeur, op. 150/5
Esquisse en fa mineur, op. 58/3
«Mon cœur s’ouvre à ta voix», extrait de Samson et Dalila (transcription d’Edwin Lemare)
Prélude et Fugue en fa mineur, op. 7/2
«Scherzo», extrait des Six Duos pour harmonium et piano op. 8 (transcription de Daniel Roth)
Étude en forme de canon n° 4, en la bémol majeur, op. 56/4
Fantaisie en mi bémol majeur
Variations sur «Weinen, klagen, sorgen, zagen»
Distribution
On l’ignore souvent, mais Saint-Saëns fut pendant vingt ans organiste à l’église parisienne de la Madeleine, où l’un de ses successeurs fut Gabriel Fauré. Vincent Warnier met en valeur la virtuosité du compositeur autant que sa profondeur (Cyprès, composé après la Première Guerre pour l’orgue aujourd’hui à l’Auditorium) et son sens mélodique (le célébrissime air de Dalila «Mon cœur s’ouvre à ta voix»). Il place Saint-Saëns en regard de ses modèles (Bach et les œuvres pour piano-pédalier de Schumann), d’un héritier (Dupré) et de celui qu’il admirait tant et qui le lui rendait bien, Franz Liszt, dont les Variations sur «Weinen, klagen, sorgen, zagen» (la Cantate BWV 12 de Bach) constituent l’un des sommets de la littérature d’orgue.