À partir de témoignages de femmes réfugiées, Marie-Ève Signeyrole met en scène l’histoire de l’Érythréenne Hourria, au son de Beethoven et Yom.
Programme
Objet symphonique et migratoire
Symphonie n° 7, en la majeur, op. 92
Intermèdes musicaux
Distribution
Présenté par sa conceptrice comme un «objet symphonique et migratoire», Baby Doll emprunte son titre à un film d’Elia Kazan dont le personnage central est une jeune fille de 19 ans. Le même âge qu’Hourria, Érythréenne mariée de force à l’âge de 14 ans et veuve, qui a réussi à rejoindre Paris avec sa fille de 4 ans. Hourria qui cache sa poupée sous ses vêtements pour faire croire qu’elle est enceinte et échapper ainsi aux violences. Hourria qui incarne ces milliers de femmes mères ou enceintes qui, pour fuir la guerre et rejoindre l’Europe, bravent les mers, les murs, les barbelés, enfants sous le bras ou dans le ventre, et dont on n’entend pas la voix. Hourria conte son histoire à sa poupée, et donc à nous, dans ses campements de fortune à la veillée d’un feu. Les quatre mouvements de la Septième Symphonie de Beethoven, ponctués par la clarinette de Yom, l’entourent comme un berceau de repos éternel.
Coproduction : Orchestre de chambre de Paris / Cité musicale – Metz / Auditorium-Orchestre national de Lyon / Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie / Opéra de Rouen Normandie / Fondation Calouste-Gulbenkian de Lisbonne / Philharmonie de Paris.
Production déléguée : Orchestre de chambre de Paris