Discret en France, James Ehnes est salué ailleurs comme l’un des plus grands violonistes vivants. Son Beethoven est un monument. Osmo Vänskä nous emmène ensuite dans sa Finlande natale, sur les traces de Sibelius et Saariaho.
Programme
Concerto pour violon en ré majeur, op. 61
«Ciel d’hiver», extrait d’Orion
Symphonie n° 3, en ut majeur, op. 52
Distribution
«Il ne faut pas avoir peur du concerto de Beethoven», déclarait James Ehnes au magazine The Strad à l’intention des étudiants qui y voient un Everest, comme c’était son cas à leur âge. «C’est un morceau de musique incroyablement exaltant et optimiste, grâce auquel vous vous sentez bien au sein de l’humanité.» Le violoniste canadien pratique ce chef-d’œuvre absolu depuis l’adolescence et avoue y trouver toujours de nouvelles inspirations. C’est, confie-t-il, l’œuvre idéale pour mesurer son pouvoir de persuasion auprès du public. Et le sien est maximal ! Cap ensuite vers le grand nord avec la Troisième Symphonie de Sibelius et Ciel d’hiver de Kaija Saariaho, même si cette dernière partition emprunte au mythe grec d’Orion plutôt qu’au Kalevala, la saga finnoise qui a tant inspiré Sibelius.