Concours d’éclat et de puissance entre les 6500 tuyaux de l’orgue de l’Auditorium et les quatre trombonistes de l’Orchestre national de Lyon. Mais la poésie et la douceur seront également au rendez-vous !
Programme
Prélude de choral «Von Gott will ich nicht lassen», BWV 658
Fantaisies sur «Une jeune fillette» nos 29 à 32, avec transitions improvisées à l’orgue
Fantaisie sur «Von Gott will ich nicht lassen»
Trois Equali pour quatre trombones WoO 30
Feierlicher Einzug (arrangement de Max Reger)
Symphonie n° 7, en la mineur, op. 43/2 (premier mouvement : Moderato)
«Cujus animam» du Stabat Mater (arrangement de Franz Liszt)
Grand Chœur dialogué, extrait des Dix Pièces pour orgue (arrangement d’Octavian Saunier)
Distribution
Un orgue et quatre trombones, l’affiche est la promesse de moments éclatants. Et de fait, le Feierlicher Einzug de Strauss ou le Grand Chœur dialogué de Gigout ont été composés pour marquer les oreilles et les esprits. Mais dans le «Cujus animam» du Stabat Mater de Rossini, habilement transcrit par Franz Liszt pour trombone et orgue, l’instrument en cuivre se fait ténor lyrique et l’orgue orchestre. Tout cela après avoir charmé nos sens dans trois pièces inspirées d’une ancienne chanson française, Une jeune fillette, «empruntée» par la liturgie luthérienne sous la forme du choral Von Gott will ich nicht lassen [De Dieu je ne veux me séparer]. Où l’on voit qu’une simple mélodie peut revêtir des sens très divers !