Ce qui est en jeu chez ces natifs de Nazareth, issus d’une longue lignée de luthiers, c’est la perpétuation d’une tradition. Une tradition qu’ils ont aussi profondément renouvelée par leur jeu innovant du oud, luth oriental, qu’ils conjuguent à merveille au pluriel. Depuis 2002, leur réputation n’a cessé de croître : de l’Olympia au Carnegie Hall, leurs concerts se jouent à guichets fermés. Sur scène, leurs compositions laissent place à leur exceptionnel talent d’improvisateur. Il leur suffit d’un regard adressé aux deux autres pour que les trois voix ne fassent aussitôt plus qu’une. Au-delà de la musique, les Joubran célèbrent leur pays et invitent l’auditeur à plonger dans l’âme d’un peuple.