Encore à l’orée de sa carrière, Marie-Ange Nguci a déjà tout d’une immense pianiste. Et surtout la curiosité, qui fait de chacun de ses récitals un bonheur d’émotions et de découvertes.
Programme
Sonate n° 5, op. 53
Gaspard de la nuit
Les Litanies de l’ombre
Partita n° 30, en la mineur, FWV 630, «Plainte faite à Londres pour passer la mélancolie»
Tombeau, fait à Paris, sur la mort de Monsieur Blancrocher, FWV 632
Sonate n° 6, en la majeur, op. 82
Distribution
En 2011, âgée de 13 ans, une jeune Albanaise faisait une irruption fracassante dans la classe de Nicholas Angelich au Conservatoire de Paris. Depuis lors, Marie-Ange Nguci a quitté le costume d’enfant prodige pour entrer de plain-pied dans le cercle des grands pianistes internationaux. Ses plaisirs musicaux sont larges – l’orgue, les ondes Martenot, le violoncelle – et sa soif de découverte insatiable. Chacun de ses récitals est un creuset d’époques, de styles, d’émotions, et celui-ci n’échappe pas à la règle. Des pièces intimes et délicatement ornementées du claveciniste du XVIIe siècle, des chatoiements d’Ondine ou des gammes féroces de Scarbo de Ravel aux toccatas obsessionnelles d’Escaich et Prokofiev, elle sait tout faire.
En partenariat avec Les Grands Interprètes.