The organ
◁ Retour au ciné-concert du jeudi 20 octobre 2022
Générique du film
Dans la nuit
France, 1930, N & B, muet [1h30]
Réalisateur : Charles Vanel
Scénario : Charles Vanel
Décors : Armand Bonamy
Photographie : Georges Asselin et Marc Bujard
Société de production : Les Films Fernand Weill
Directeur de production : George O'Messerly
Assistants-réalisateurs : Jean Cassagne et Léo Joannon
Charles Vanel : l’ouvrier carrier
Sandra Milowanoff : sa femme
Distribution
Adam Bernadac accompagnement improvisé à l’orgue
En coproduction avec l’Institut Lumière, dans le cadre du festival Lumière.
Le film
Grand chef-d’œuvre oublié, éclipsé par l’arrivée du parlant, invisible pendant des dizaines d’années, Dans la nuit revient sur les écrans cet automne dans une restauration conduite par l’Institut Lumière.
«J’ai mal choisi le moment pour me lancer dans la mise en scène. Le premier film que j’ai réalisé, Dans la nuit, fut aussi l’un des derniers films muets. Les distributeurs et les exploitants parisiens qui en étaient producteurs ne croyaient absolument pas au cinéma parlant. “Prenez patience, cette mode ne durera pas.” J’étais moins optimiste qu’eux et j’ai eu raison.»
Charles Vanel
Fraîchement diplômé de la classe d’improvisation de Thierry Escaich au Conservatoire de Paris, Adam Bernadac prête son talent d’improvisateur déjà rompu à l’accompagnement du cinéma muet et déploiera l’immense palette sonore de l’orgue de l’Auditorium pour offrir au film le plus bel écrin sonore.
La restauration
La restauration de Dans la nuit a été conduite par l’Institut Lumière.
Elle a été financée par le Centre national du cinéma et de l’image animée, dans le cadre de l’aide sélective à la numérisation des œuvres cinématographiques du patrimoine.
Cette restauration a été effectuée par Éclair Classics, à partir du négatif flam d’origine sauvegardé par la Cinémathèque française.
Elle a bénéficié du soutien de Chanel, de Laurent Gerra et de Michel Merkt. En association avec la HFPA.
Merci aux équipes de l’Institut Lumière, de la Cinémathèque française et d’Éclair Classics.
L’ORGUE DE L’AUDITORIUM
Les facteurs d’orgue :
Aristide Cavaillé-Coll (1878)
Victor Gonzalez (1939)
Georges Danion/S. A. Gonzalez (1977)
Michel Gaillard/Manufacture Aubertin (2013)
Construit pour l’Exposition universelle de 1878 et la salle du Trocadéro, à Paris, cet instrument monumental (82 jeux et 6500 tuyaux) fut la «vitrine» du plus fameux facteur de son temps, Aristide Cavaillé-Coll. Les plus grands musiciens se sont bousculés à la console de cet orgue prestigieux, qui a révélé au public les Requiem de Maurice Duruflé et Gabriel Fauré, le Concerto pour orgue de Francis Poulenc et des pages maîtresses de César Franck, Charles-Marie Widor, Marcel Dupré, Olivier Messiaen, Jehan Alain, Kaija Saariaho, Édith Canat de Chizy, Thierry Escaich ou Philippe Hersant. Remonté en 1939 dans le nouveau palais de Chaillot par Victor Gonzalez, puis transféré en 1977 à l’Auditorium de Lyon par son successeur Georges Danion, cet orgue a bénéficié en 2013 d’une restauration par Michel Gaillard (manufacture Aubertin) qui lui a rendu sa splendeur. La variété de ses jeux lui permet aujourd’hui d’aborder tous les répertoires, de Bach ou Couperin aux grandes pages romantiques et contemporaines. C’est, hors Paris (Maison de la Radio et Philharmonie), le seul grand orgue de salle de concert en France. En juin 2019, il a accueilli la première édition à l’orgue du Concours international Olivier-Messiaen.