Dans des styles assez différents, Debussy et Ravel ont fait exploser la palette orchestrale héritée des romantiques. Debussy a privilégié un orchestre généreux, sensuel, qui éclata au grand jour en 1894 dans ce Prélude à «L’Après-midi d’un faune» inspiré par un poème de Mallarmé – la chorégraphie suggestive de Nijinski, en 1912, fut un des plus grands scandales de l’histoire de la danse. Avec Ravel, l’orchestre est plus nerveux, plus détaillé, plus scintillant mais non moins captivant. La manière dont il donne vie aux tableaux pianistiques de Moussorgski nous ensorcèle audition après audition, jusqu’à la majesté finale de la «Grande Porte de Kiev». À Tianyi Lu de distiller ces merveilles – la jeune cheffe néo-zélandaise en a assurément le talent. Et à Cédric Tiberghien, autre magicien du son et tempérament fougueux, de nous transporter aux accents jazz du vivifiant Concerto en sol et de nous émouvoir aux larmes dans la simplicité mozartienne de son sublime mouvement lent central.

La représentation du 22 mars à 20 heures est un concert Relax.
Relax permet le partage des lieux culturels dans une atmosphère accueillante et détendue, facilitant la venue de personnes dont le handicap (autisme, polyhandicap, handicap intellectuel ou psychique, maladie d’Alzheimer, ...) peut parfois entraîner des comportements atypiques pendant la représentation. Les codes traditionnels de la salle sont assouplis : ainsi il est possible de sortir et rentrer en cours de représentation ou de s’exprimer librement. Tous les publics, qu’ils soient concernés par le handicap ou non, vivent leurs émotions sans crainte et profitent ensemble du spectacle. > Contact et modalités de réservation pour les personnes concernées par le handicap.

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En partenariat avec Culture Relax.