◁ Retour au ciné-concert du lun. 30 oct. 2023
Générique du film
DRACULA
États-Unis, 1931, N & B, version originale sous-titrée, 1h15
Scénario : John L. Balderston, Garrett Fort, d’après la pièce de Hamilton Deane et J. L. Balderston, adaptée du roman homonyme de Bram Stoker
Direction artistique : Charles D. Hall
Décors : Herman Rosse et John Hoffman (non crédité)
Costumes : Vera West et Ed Ware (non crédité)
Photographie : Karl Freund
Son : C. Roy Hunter
Montage : Milton Carruth
Production : Tod Browning, Carl Laemmle Jr.
Production associée : E.M. Asher
Société de production : Universal Pictures (une production de Tod Browning)
Société de distribution : Universal Pictures
Durée : 75 minutes
Dates de sortie :
États-Unis : 14 février 1931
France : 22 janvier 1932
Distribution
Béla Lugosi : le Comte Dracula
Helen Chandler : Mina Seward
David Manners : Jonathan Harker
Dwight Frye : Renfield
Edward Van Sloan : Pr Van Helsing
Herbert Bunston : Dr Jack Seward
Frances Dade : Lucy Weston
Joan Standing : l’Infirmière Briggs
Charles K. Gerrard : Martin
Non crédités
John George : un scientifique
Wyndham Standing : le Chirurgien
Dorothy Tree : l’Épouse de Dracula
Carla Laemmle
Musique de Philip Glass
Distribution
Michael Riesman piano
En partenariat avec l’Institut Lumière.
Présentation
En 1931, neuf ans après le Nosferatu muet de Friedrich Wilhelm Murnau, le réalisateur américain Tod Browning réalise l’une des plus célèbres adaptations cinématographiques du roman de Bram Stoker Dracula. Dans sa version originale, le film ne comporte que deux illustrations musicales : un extrait du Lac des cygnes de Tchaïkovski lors du générique de début, et l’ouverture des Maîtres Chanteurs de Nuremberg de Wagner pour illustrer la scène du concert. Était-ce pour des raisons de coût, ou pour laisser sa force brute à l’inquiétant accent hongrois de l’inoubliable interprète du rôle-titre, Béla Lugosi ? À la fin des années 1980, lorsqu’on propose à Philip Glass de composer la musique d’un film des archives de la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), son choix se porte sur le chef-d’oeuvre de Tod Browning. Il choisit alors d’écrire pour un quatuor à cordes, le mythique Kronos Quartet (qui viendra fêter son cinquantième anniversaire le 20 janvier prochain lors d’une journée événement à l’Auditorium), et leur offre une partition hypnotique et captivante qui occupe une place de choix dans sa discographie. C’est son fidèle directeur musical, le pianiste et compositeur Michael Riesman, qui en interprète aujourd’hui cette version pour piano seul, qui se glissera dans une synchronisation parfaite sous les images terrifiantes de Browning.