Programmation
Quiet City, pour trompette, cor anglais et cordes
Concerto pour violoncelle n° 2, en sol majeur, op. 126
Symphonie n° 4, en mi mineur, op. 98
Distribution
Les Viennois, qui avaient fait honneur aux trois premières symphonies de Brahms, se montrèrent déroutés lorsqu’ils découvrirent, dans une réduction pour piano, la quatrième et dernière : trop saxonne ! Refusant toute modification, Brahms annula la création, qui eut lieu finalement en Allemagne. La Quatrième est pourtant la plus aboutie, la plus grandiose des quatre symphonies, tendue comme un arc vers sa passacaille finale. Si l’ombre de Bach plane sur cette extraordinaire démonstration de contrepoint, c’est bien l’esprit le plus romantique qui souffle sur cette partition brûlante de passion, notamment dans la sublime élégie centrale.Composée à l’origine pour un drame d’Irwin Shaw, Quiet City d’Aaron Copland adopte des sonorités jazzy. Pourtant, c’est un climat étrange, obsessionnel qu’installent le cor anglais et la trompette. Cette pièce à la beauté prenante et insolite prélude au Deuxième Concerto pour violoncelle, dernière oeuvre concertante de Chostakovitch, composée pour Rostropovitch.
1h30 avant le début du concert, assistez gratuitement aux Clefs d’écoute dans le bas-atrium ; Durant 1 heure, un conférencier-musicologue analyse avec vous la Symphonie n° 4 de Brahms.
Gautier Capuçon dédicacera ses disques à l’entracte du concert.