Immortalisé par 2001 : l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, le poème symphonique Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss fait partie des monuments de la musique pour orchestre. Au programme également un hommage de Vincent D’Indy à Istar, déesse assyrienne de l’amour et de la guerre, et une œuvre d’une virtuosité diabolique, la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Sergueï Rachmaninov, dont triomphera à coup sûr le pianiste Jean-Efflam Bavouzet.
Programme
Istar, variations symphoniques, op. 42
Rhapsodie sur un thème de Paganini
Ainsi parlait Zarathoustra
Distribution
Pour célébrer la belle Istar (Ishtar), Vincent d’Indy composa des variations à rebrousse-poil : le thème musical à la source des différents épisodes n’apparaît qu’en conclusion, comme en apothéose. Rachmaninov fait moins de mystère : il présente le thème de l’illustre Vingt-quatrième Caprice de Paganini dès les premières pages ; mais ce n’est que pour mieux le déformer, le plier à son propre génie. Il faut au soliste une virtuosité sans faille, une bonne dose de fantaisie mais plus encore l’intelligence nécessaire à la cohésion de ce kaléidoscope. Ces qualités, Jean-Efflam Bavouzet en regorge. Karl-Heinz Steffens et l’Orchestre national de Lyon les feront briller à leur tour dans Ainsi parlait Zarathoustra.
Pour des raisons de santé, Sir Andrew Davis a dû annuler ses concerts prévus en Europe. Karl-Heinz Steffens a accepté de le remplacer sans changement de programme. Le chef allemand a laissé un souvenir vibrant à l’Orchestre national de Lyon et à son public après son impressionnante Neuvième Symphonie de Schubert en avril 2018.