Après l’Eroica et la Pastorale, Nikolaj Szeps-Znaider et l’Orchestre national de Lyon concluent le premier volet de leur intégrale des symphonies de Beethoven par la plus emblématique, la plus sidérante : la Neuvième, couronnée par l’Ode à la joie de Schiller.
Programme
«Blumine», extrait de la Symphonie n° 1, en ré majeur, «Titan»
Lieder : Heimliche Aufforderung, op. 27/3 – Zueignung, op. 10/1 (orchestration de Robert Heger) – Morgen!, op. 27/4 – Cäcilie, op. 27/2
Symphonie n° 9, en en ré mineur, op. 125
Distribution
«Une monstrueuse folie». Ainsi certains critiques décrivirent-ils la Neuvième Symphonie à sa création. Pour Berlioz, en revanche, c’est «la plus magnifique expression du génie de Beethoven». Les années ont donné raison au visionnaire auteur de la Symphonie fantastique. La Neuvième est plus qu’une symphonie : c’est un monde en soi, la confession d’un artiste, le récit d’une vie, l’espoir d’une humanité meilleure. Le mouvement final est à lui seul une aventure esthétique et personnelle, couronné par cette Ode à la joie devenue l’hymne européen – et qui nous parle aussi de fraternité entre les hommes, un appel aujourd’hui plus précieux encore que jamais. Autour de la basse Oliver Zwarg est réuni un plateau de premier plan au sein duquel Miah Persson, qui nous gratifiera en première partie de lieder avec orchestre parmi les plus beaux de Richard Strauss. Voilà de quoi conclure en fanfare la saison symphonique 2022/2023 et par là-même l’intégrale des symphonies de Beethoven que l’Orchestre national de Lyon et Nikolaj Szeps-Znaider ont engagée sur plusieurs saisons.