Un Mendelssohn c’est bien, deux Mendelssohn, c’est encore mieux, surtout quand Jordi Savall et ses musiciens et chanteurs nous présentent sous un jour nouveau deux partitions que nous croyions bien connaître.
Programme
Symphonie n° 4, en la majeur, op. 90, «Italienne»
Le Songe d’une nuit d’été (ouverture op. 21 et musique de scène op. 61) Texte allemand d’August Wilhelm Schlegel, d’après la comédie A Midsummer Night’s Dream de William Shakespeare – Traduction française des textes parlés : Jean-Michel Déprats
Distribution
Mendelssohn est de ces compositeurs familiers qui recèlent encore des surprises. L’une d’elles est cette Symphonie «Italienne» qu’il nous fait découvrir dans sa version révisée, entreprise d’un compositeur éternellement insatisfait qui n’eut hélas ! le temps de reprendre que trois mouvements avant sa mort précoce. Cette version n’est pas totalement inconnue du public lyonnais, puisque Jordi Savall en avait dévoilé le mouvement lent en bis après avoir dirigé deux symphonies de Schubert en 2022. D’autres surprises surgissent à l’écoute de la musique de scène complète pour Le Songe d’une nuit d’été. Si la «Marche nuptiale» connaît des fortunes diverses dans tout mariage qui se respecte, il y a bien d’autres pages charmantes dans cette partition, certaines chantées. Elles viendront se glisser au milieu d’une version express de la pièce de Shakespeare interprétée par les chanteurs eux-mêmes.
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