D’un côté, la Quatrième Symphonie, qualifiée par Schumann de «menue dame grecque» ; de l’autre la Septième, surnommée «L’Apothéose de la danse» par Wagner. Invités de prestige à l’Auditorium de Lyon, l’Orchestre des Champs-Élysées et Philippe Herreweghe partagent avec nous leur inégalable connaissance de Beethoven.
Programme
Symphonie n° 4, en si bémol majeur, op. 60
Symphonie n° 7, en la majeur, op. 92
Distribution
À chaque musique son ensemble : en 1977, Philippe Herreweghe fondait la Chapelle royale pour se consacrer à la musique baroque française, puis, en 1991, il donnait naissance à l’Orchestre des Champs-Élysées afin de repenser les grandes œuvres classiques et romantiques. On se souvient alors de ses premiers enregistrements beethovéniens, presque vingt ans avant qu’il ne grave une intégrale des symphonies à la tête de l’Orchestre philharmonique royal des Flandres. Il vient à Lyon avec sa phalange parisienne pour deux symphonies de Beethoven. Avec toujours la même devise : redonner vie aux chefs-d’œuvre par leur exploration de l’intérieur. Ainsi aura-t-il à cœur de rendre à la Quatrième Symphonie ses justes proportions, puis de retrouver de la Septième son énergie originelle, avec cette introduction dont les gammes et notes répétées sont autant de questions attendant réponse, ces contrastes saisissants, jusqu’à l’énigmatique caractère d’un Allegretto aussi fameux que déchirant.